TDAH traitement non médicamenteux
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Accompagnement du TDAH : Explorer le TDAH traitement non médicamenteux

Explorer le TDAH traitement non médicamenteux

Il me tenait à cœur de présenter le TDAH, le Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité et surtout sous l’angle du TDAH traitement non médicamenteux. C’est un trouble que j’ai rencontré par hasard sur mon chemin et qui a touché une partie de moi :

  • peut-être parce que les personnes sont encore tardivement diagnostiquées et donc doivent trouver des stratégies seules,
  • peut-être parce que ces personnes savent qu’elles sont différentes sans pouvoir l’affirmer haut et fort
  • et certainement parce que les femmes sont moins diagnostiquées, et plus tardivement, que les hommes.

J’ai aussi croisé une enfant de 8 ans qui m’a beaucoup émue, avec ses problèmes de sommeil, ses crises d’angoisse à l’école, sa force et sa sensibilité. J’ai pu accompagner cette enfant grâce à un magnifique protocole de réflexologie faciale, je me suis alors plongée toute entière dans le TDAH.

1. Introduction au TDAH

Découverte du TDAH : Ce que vous devez savoir

Tout d’abord, nous plongeons au cœur même du TDAH, trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, démystifiant ses tenants et aboutissants pour une meilleure compréhension.

Le TDAH, un trouble neurodéveloppemental largement répandu, suscite de nombreuses interrogations. Mais qu’est-ce que le TDAH exactement ?

En substance, il se caractérise par des difficultés chroniques à maintenir l’attention, à contrôler les impulsions et à réguler l’activité motrice. Mais il est important de préciser que ce n’est pas une maladie, il n’est pas ancré dans le corps. On l’identifie grâce à certains symptômes qui ont un impact sur le fonctionnement de la personne.

Principaux symptômes et manifestations

Les symptômes du TDAH, variés d’une personne à l’autre, incluent une attention volatile, une impulsivité prononcée et parfois une hyperactivité difficile à contenir. Ces manifestations peuvent débuter dès l’enfance et perdurer à l’âge adulte, influençant grandement la vie quotidienne.

Le TDAH peut se manifester différemment en fonction des étapes de la vie, de l’enfance à l’adolescence et à l’âge adulte. Voici comment les symptômes principaux peuvent se présenter chez chaque groupe d’âge :

Le TDAH, Chez l’enfant

TDAH
  • Difficulté à rester assis ou à rester en place, souvent décrit comme agité ou turbulent.
  • Problèmes d’attention lors des activités qui nécessitent une concentration soutenue, comme les devoirs ou les jeux.
  • Impulsivité marquée, se traduisant par des réponses hâtives ou des interruptions fréquentes lors de conversations ou d’activités de groupe.
  • Fréquents oublis dans l’organisation des tâches et des responsabilités, comme perdre fréquemment ses affaires ou ne pas suivre les consignes.

À cet âge, les filles sont moins vite détectées car celles avec un TDAH sont plus “dans la lune” que les garçons avec TDAH dont l’impulsivité va plus ressortir.

Le TDAH, Chez l’adolescent

  • Difficultés à maintenir une concentration prolongée, notamment dans les études ou lors de la lecture.
  • Parfois une impulsivité persistante (plus rare), se manifestant par des comportements risqués ou des prises de décision hâtives sans réflexion préalable.
  • Problèmes d’organisation et de gestion du temps de plus en plus évidents, affectant la réussite scolaire et les relations interpersonnelles.
  • Sensation d’agitation constante, avec une difficulté accrue à canaliser l’énergie ou à se concentrer sur des tâches importantes.

À cet âge, la baisse importante de motivation et les problèmes de sommeil sont les symptômes les plus importants. La motivation est en lien avec le système de récompense qui est atypique chez un ado avec un TDAH et également en lien avec les relations sociales et l’appartenance à un groupe. Quant au sommeil, il repose sur la régulation de l’attention et des émotions, et les personnes avec un TDAH y sont très sensibles.

Le TDAH, Chez l’adulte

  • Difficulté à maintenir l’attention sur les tâches professionnelles, ce qui peut entraîner des erreurs fréquentes ou une baisse de productivité.
  • Problèmes d’organisation et de gestion du temps, se traduisant par des retards fréquents ou des difficultés à respecter les délais.
  • Avec l’âge, les comorbidités ont tendance à augmenter: anxiété, abus de substances, dépression.
  • Gestion de l’ennui difficile: la personne ne supporte pas les files d’attente, les bouchons
  • Débordement émotionnel: crise de colère par exemple

À l’âge adulte, on retrouve une impulsivité très généralement en baisse, plus intériorisée, car socialement moins acceptable. La personne peut se ronger les ongles, jouer avec ses cheveux, taper sur la table. De plus, les personnes ont eu le temps de mettre en place des mécanismes adaptatifs, par exemple le fait d’être hyper méticuleux si on avait tendance à perdre des objets, ou à faire énormément de sport.

En comprenant comment le TDAH se manifeste à travers les différentes étapes de la vie, il devient possible de reconnaître les symptômes et de trouver des approches de traitement non médicamenteux en conséquence.

Toute intervention, que ce soit un traitement médicamenteux ou un traitement non médicamenteux du TDAH va chercher à diminuer l’impact des symptômes dans plusieurs domaines de la vie de la personnes (école, travail, maison, relations).

2. Comprendre les défis du TDAH

Fonctionnement du cerveau chez les personnes atteintes de TDAH : Explications simples

Plongeons maintenant dans le cerveau des individus touchés par le TDAH. Ici, nous allons simplifier les explications pour une meilleure appréhension de la manière dont ce trouble affecte le fonctionnement neuronal.

Les personnes atteintes de TDAH présentent souvent des variations dans le fonctionnement de certaines régions clés du cerveau. Ces variations peuvent impacter divers aspects du comportement, notamment l’attention, la régulation émotionnelle et la prise de décision.

Impacts des dysfonctionnements neurologiques sur le comportement et les fonctions exécutives

Les dysfonctionnements neurologiques associés au TDAH peuvent avoir un impact profond sur le comportement et les fonctions exécutives. Ces fonctions, qui incluent la planification, la mémoire, l’inhibition, l’organisation et la résolution de problèmes, sont souvent perturbées chez les individus atteints de TDAH, ce qui peut entraîner des difficultés dans la vie quotidienne.

Approche neurobiologique du TDAH : neurotransmetteurs impliqués, zones cérébrales affectées

Avec un TDAH, c’est tout le système de récompense qui est impacté. Ce système fonctionne avec des neurotransmetteurs, les messagers chimiques du cerveau, tels que la dopamine et la noradrénaline, qui sont trop peu disponibles dans le cas d’un TDAH. De plus, certaines zones cérébrales (le cortex préfrontal et les structures sous-corticales comme les ganglions de la base), sont souvent impliquées dans les processus affectés par le TDAH.

3. Diagnostic et prise en charge du TDAH

Comment est diagnostiqué le TDAH ? et diagnostic différentiel

Le diagnostic du TDAH est une étape cruciale dans la prise en charge de ce trouble. Il repose généralement sur une évaluation clinique approfondie réalisée par des professionnels de la santé qualifiés. Cette évaluation peut comprendre des entretiens avec le patient et sa famille, des questionnaires d’auto-évaluation, des évaluations comportementales et des tests neuropsychologiques.

Les critères diagnostiques pour le TDAH sont définis dans des manuels de référence tels que le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition) ou la CIM-10 (Classification internationale des maladies, 10e édition). Pour poser un diagnostic de TDAH, le professionnel doit retrouver chez l’individu un certain nombre de symptômes clés dans les domaines de l’inattention, de l’hyperactivité et de l’impulsivité. Ces symptômes doivent interférer significativement avec son fonctionnement quotidien.

Il est également essentiel de réaliser un diagnostic différentiel pour exclure d’autres conditions médicales ou psychiatriques pouvant présenter des symptômes similaires. On peut citer les troubles de l’apprentissage, les troubles de l’humeur, les troubles anxieux et les troubles du spectre autistique. Une évaluation approfondie permet de distinguer le TDAH des autres troubles et d’orienter vers le traitement le plus approprié.

Prise en charge du TDAH : traitement non médicamenteux: le soutien familial et communautaire comme premier élément

La prise en charge du TDAH ne se limite pas à un traitement médicamenteux ou à des interventions thérapeutiques individuelles. Elle implique également un soutien familial et communautaire solide pour aider les personnes touchées à gérer les défis liés à ce trouble.

Il est crucial d’impliquer la famille dans le processus de traitement du TDAH. Les parents jouent un rôle essentiel dans la mise en place de stratégies d’adaptation à la maison. Ils sont également cruciaux dans le suivi du traitement et dans le soutien émotionnel de l’enfant ou de l’adolescent. De plus, le soutien des éducateurs et des professionnels de la santé mentale est indispensable pour assurer une prise en charge holistique et coordonnée.

Une approche multidisciplinaire, impliquant des professionnels de différents domaines tels que la psychologie, l’éducation spécialisée et la médecine, permet de fournir un soutien complet et individualisé aux personnes atteintes de TDAH. En construisant un réseau solide de soutien familial et communautaire, il devient possible de surmonter les défis du TDAH et de favoriser le bien-être global de l’individu.

4 : Les défis du quotidien et leurs solutions, traitement non médicamenteux

Faire face à l’anxiété

L’anxiété est une comorbidité très fréquente du TDAH, exacerbant les défis déjà présents. C’est pourquoi il est important comme nous l’avons dit précédemment de mettre en place un suivi psychologique. Cet accompagnement non médicamenteux va accompagner les problèmes associés et aider la régulation émotionnelle.

Il peut être intéressant de pratiquer des exercices tout simples en complément. On pense aux techniques de respiration profonde et de relaxation musculaire. On peut également aller vers des exercices de pleine conscience et la pratique régulière d’activités relaxantes telles que le yoga ou la méditation de pleine conscience.

Améliorer la concentration et la mémoire : conseils pratiques pour l’apprentissage

L’amélioration de la concentration et de la mémoire peut représenter un défi majeur pour les personnes atteintes de TDAH. Dans cette section, nous partagerons des conseils pratiques pour aménager son environnement et faciliter l’apprentissage. L’aménagement de l’environnement est un élément clé pour une prise en charge du TDAH non médicamenteux.

Nous soulignerons également l’importance cruciale du soutien familial, scolaire et social dans la gestion quotidienne du TDAH. De manière plus générale, les réseaux de soutien sont essentiels sur le bien-être global.

En classe, l’objectif général est de diminuer les sources de distractibilité, de prendre en compte la lenteur de l’élève et ses difficultés d’inhibition. Ce travail sur l’environnement scolaire doit se faire en collaboration avec l’enseignant, les parents et l’enfant. L’idée est de mettre en place des choses simples dans l’environnement scolaire de l’enfant pour lui faciliter la vie.

Placer l’enfant devant en classe, avec peu d’éléments sur sa table est déjà une piste intéressante pour travailler la distractibilité. L’enseignant peut également réfléchir à différents supports (auditifs ou visuels) ou au découpage des consignes. Il peut demander à l’enfant de répéter la consigne pour s’assurer qu’il a bien compris ce qui était demandé.

L’enseignant peut également désigner l’enfant avec un TDAH pour aider à la distribution de documents en classe. Cela permet de valoriser le fait qu’il ait besoin de se lever, plutôt de le stigmatiser.

Retrouver un sommeil réparateur : Techniques douces pour favoriser le repos

Un sommeil de qualité est essentiel pour une santé mentale et physique optimale. Mais il peut être particulièrement difficile pour les personnes atteintes de TDAH de s’endormir et de rester endormies. Les rituels sont importants pour tous les êtres humains et particulièrement pour les personnes avec un TDAH.

On privilégiera des temps sans écran, la mise en place d’un rituel défini ensemble et identique. Cela prépare le corps à la sécrétion de mélatonine, essentielle à l’endormissement.  On peut également penser à l’écoute de musique relaxante.

5. La réflexologie comme alliée dans la gestion du TDAH traitement non médicamenteux

La réflexologie émerge comme une option de traitement non médicamenteux prometteuse pour accompagner la gestion du TDAH. Ici, nous nous intéressons aux principes fondamentaux et aux bienfaits de la réflexologie pour la santé mentale et émotionnelle. Nous explorons également comment on peut utiliser spécifiquement cette pratique pour soulager les symptômes du TDAH.

Principe et bienfaits de la réflexologie pour la santé mentale et émotionnelle

La réflexologie est une pratique ancienne qui repose sur le principe selon lequel différentes zones des pieds, des mains, du visage et du crâne sont liées à des organes et des systèmes spécifiques du corps. En appliquant une pression contrôlée sur ces zones réflexes, la réflexologie vise à stimuler la circulation sanguine, nerveuse et lymphatique. Elle vise également à libérer les tensions et à favoriser un équilibre global du corps et de l’esprit. En plus de ses bienfaits physiques, on reconnait la réflexologie pour son efficacité dans la réduction du stress, de l’anxiété, et de la tension émotionnelle, ce qui en fait un outil précieux dans la gestion du TDAH.

Application pratique de la réflexologie pour soulager les symptômes du TDAH : points de pression spécifiques, séances recommandées

Pour les personnes atteintes de TDAH, la réflexologie peut offrir un soulagement significatif des symptômes, surtout pour la gestion du stress et de l’anxiété. En ciblant des zones réflexes spécifiques liées au système nerveux, les séances de réflexologie peuvent aider à calmer l’esprit, à améliorer la concentration et à favoriser un état de détente profonde. Il existe plusieurs points de pression spécifiques à cibler lors d’une séance de réflexologie pour le TDAH. On trouve notamment les zones correspondant à la glande pituitaire, au cortex préfrontal et au système nerveux autonome.

La réflexologie que je pratique pour les personnes avec un TDAH s’appuie sur des stimulations principalement au niveau du visage et du crâne. J’ai reçu une formation spécifique pour cela. Les différents points réflexes vont permettre d’encourager la circulation sanguine, nerveuse, lymphatique et énergétique. Elle permet également de stimuler sans être intrusive directement certaines zones du cerveau en lien avec les symptômes du TDAH. Avec cette approche, il y a eu une amélioration du sommeil, une disparition des crises d’angoisse à l’école et une meilleure concentration pendant les examens, en fonction des difficultés rencontrées. J’explique plus précisément ma méthodologie de travail autour du TDAH ici.

La thérapie comportementale, la psychoéducation sont des approches précieuses de traitement non médicamenteux à explorer pour une gestion globale du TDAH. D’autant plus si elles sont combinées à des séances régulières de réflexologie.

En conclusion, la réflexologie offre une approche naturelle et holistique pour soutenir la gestion du TDAH. Elle favorise la relaxation, en réduisant le stress et en améliorant le bien-être émotionnel. En intégrant la réflexologie dans un plan de traitement global, les personnes atteintes de TDAH trouvent un soulagement supplémentaire des symptômes et une meilleure qualité de vie au quotidien.

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